C'est le vendredi 5 mai de l'an de grâce 1454 qu'Enorig et Riclayat se sont épousés, dans leur chateau la Passion, et avec à la bénédiction de notre Seigneur.
Lorsqu'on arrive chez Enorig et Riclayat, on est de prime abord frappé par la grandeur et l'opulence affichée des lieux. La demeure du couple est sans conteste très vaste, dotée de nombreuses chambres réservées aux amis et aux proches, ainsi que de cuisines, d'une salle à manger et une salle de festivités, d'une bibliothèque et un salon privé pour la Dame.
Ce petit chateau est entouré d'un parc et d'un jardin entretenus dans un souci de perfection, destinés tout deux à recevoir les invités, et à leur offrir un moment de détente le temps d'une promenade. Un peu plus loin j'aperçois la tente du repas qui se tiendra tout-à-l'heure ainsi que les écuries, où sont déjà attachés les chevaux de quelques convives arrivés avant moi ; l'un d'eux porte d'ailleurs les armoiries du Comte Dugesglin.
Mais le domaine est encore bien plus vaste que cela : sorti des enceintes de la propriété, je me retrouve face aux étendues de vignoble de Riclayat, qui couvrent plusieurs hectares. Celui-ci n'a beau être que conseiller comtal, et sa future compagne ambassadrice du Périgord, on a le sentiment que les deux promis ont la vision et l'ambition d'un couple princier.
Au milieu du parc, il y a une petite chapelle. C'est là que se pressent les invités lorsqu'au lointain l'église sonne les 9 coups : j'aperçois de hauts représentants du Périgord, tel le Comte Dugesglin et son épouse Cookiebambou. Déjà présent sur place depuis un bout de temps, l'archevêque Lorgol en personne, anciennement évêque du Périgord. C'est lui qui va diriger la cérémonie et célébrer l'union des deux êtres, laquelle débute à 21h30.
La cérémonie en question assez courte, puisque une demi-heure plus tard Enorig et Riclayat sont offerts l'un à l'autre pour le restant de leurs jours, jusqu'à ce que mort les sépare. Les convives émus quittent la chapelle en murmurant, murmues qui s'intensifient à mesure qu'ils se rapprochent de la tente du repas. Cette fois les festivités peuvent vraiment commencer.
Le repas est copieux, de nombreuses animations ont été organisées, et la joie est au rendez-vous. Il est prévu que la fête dure deux jours d'affilée, mais hélas je ne puis rester tout ce temps. C'est donc à contre coeur que je m'en vais, en espérant tout de même que ce mariage se termine aussi bien qu'il a commencé.
Souhaitons une longue vie emplie de joie et de bonheur au jeune couple.